Bonjour.....Voici quelques conseils et mise au point pour le choix de votre pinceau.

Il y a 3 "groupes" de pinceaux:

- Les pinceaux souples, appelés "Youmouhitsu"

-Les pinceaux "durs" appelés "Goumouhitsu"

-Les pinceaux "mélangés" appelés "Kengouhitsu".

Il faut savoir que plus le pinceau est souple, plus la pratique est difficile. La longueur également a une incidence sur la difficulté: Plus le pinceau sera long, plus le pratiquant aura des difficultés à calligraphier.

Il est recommandé pour les 1ères  années de pratique, de commencer avec un pinceau "dur".

Dans ce

cas-là, la partie utilisée correspondra à environ 60% de la longueur du pinceau, le reste n'étant pas immergé dans l'encre.

Quelle longueur ? Prenez un pinceau pour le style régulier (kaisho) et semi-cursif (gyousho) pour

calligraphier 2/4 caractères (voire 5),cela correspond à une longueur de poils d'environ 4-5 cm. lorsque vous achetez un pinceau, il est indiqué que ce dernier est utilisé pour tracer dans l'espace

d'une feuille  4 caractères, cela vous donne une indication sur la taille et le diamètre. 

Rien ne vous empêche d'avoir un pinceau plus souple. La partie immergée dans l'encre correspondra à 100 % des poils, c'est-à-dire tout le pinceau ! On perçoit lors de son utilisation, toute la flexibilité et l'élasticité du pinceau. Sensation que nous n'avons pas avec un pinceau plus ferme. Le pinceau souple permet aussi d'avoir plus de détail, de finesse. 

Concernant l'entretien, je voudrais faire une parenthèse. Mon premier professeur préconisait un lavage intense et long, mon professeur actuel conseille d'essuyer son pinceau sur un buvard humide ou linge humide. C'est une technique que je retrouve dans de nombreux livres. J'ai utilisé ce moyen mais je n'en suis pas satisfaite complétement. Les pinceaux ne durent pas longtemps et durcissent. En sachant déjà qu'un pinceau ne dure qu'un an si on en fait un usage très régulier. Je lave mes pinceaux sans agressivité, à l'eau, sans savon. Si c'est un pinceau dur, je lave en priorité de façon un peu plus intense la partie utilisée, ne m'occupant pratiquement pas de la base qui doit rester ferme.

En règle générale, il faut de la modération. J'ai perdu des pinceaux en les lavant de façon démesurée avec un effet "plumeau", et je n'ai pas pu rattraper des pinceaux trop durs....

Voici un long moment que je n'ai pas alimenté mon blog de photos et de textes....Le réveil du printemps me permet de sortir des quelques mois "d'hibernation", ponctués de magnifiques moments, illustrés par les photos ci-dessous.

Je n'ai pas proposé le "Kakizome" cette année, peinée par la perte d'un être cher, je me suis rendue compte que calligraphier et respirer (vivre tout simplement !), était intimement liés et comme cette activité, pour moi est bien plus qu'une activité "professionnelle", je ne peux mentir et me forcer à faire les choses....

Voici les photos qui permettent de voir les magnifiques rencontres depuis quelques mois, qui, à ma grande surprise, arrivent comme un flot de chaleur humaine et de soleil printanier. 

Le 6 novembre, j'ai eu la chance d'approcher de très prés un koto...non ce n'est pas un animal fabuleux mais un instrument qui a le pouvoir de remonter le temps.

J'étais chargée de la traduction du concert de Mitsouko, en toute modestie et avec le peu de connaissance que j'avais à ce sujet. Dès les premières notes, j'ai été scotchée par l'émotion. Les doigts agiles de la musicienne ont eu le pouvoir de me projeter non pas en 2016 mais plutôt à l'époque de la cour impériale. J'ai ressenti le cœur du japon, "NIHON NO KOKORO"......L'art a ce pouvoir, le cœur vibre, la beauté de l'instrument aussi, complexe et délicate.....L'investissement de Mitsouko malgré le stress. En l'espace d'un instant, l'auditorium d'Etoile n'était plus....dans la Drôme...Merci !